Essai nouvelle Polo 6r

Essai Volkswagen Polo GTI

Essai Volkswagen Polo Gti 1,4l TSI 180ch DSG7

Volkswagen Polo 1,2 TSi

Volkswagen Polo GTi, 180 ch. (Essai chrono)

Polo 6R GTI On Board



Petite video de la polo 6r gti

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Essai auto : Volkswagen Polo DSG, une petite automatique sobre et sportive




Compacte, sérieuse, mais peu portée sur la fantaisie : la Polo méritait jusqu'ici son surnom. Pour sa cinquième génération, la fourmi de Volkswagen met cependant quelques épices dans sa ligne… sans se transformer en cigale désinvolte pour autant.


Avec un diesel de 90 chevaux et une boîte à double embrayage, la Polo devient redoutable. Cette transmission automatique - même s'il s'agit en fait d'une boîte manuelle robotisée - à sept rapports autorise des performances canon, sans dégrader la sobriété légendaire du TDI germanique. Preuve de cette vertu : la dernière-née du groupe de Wolfsburg est éligible à un bonus de 700 euros. De quoi réconcilier les écolos, les sportifs et les économes. Quelle maestria technique !

Le diesel, très tonique, voit sa rugosité habituelle lissée par la boîte DSG7. Une bonne chose. Il est donc parfaitement secondé par cette transmission aux passages de rapports ultra-rapides. Parfait sur itinéraire sinueux. Avec un comportement dynamique et rigoureux, on s'amuse vraiment au volant. Pourtant, Volkswagen pourrait... faire mieux. Car la transmission, si sophistiquée soit-elle, n'est pas parfaite. En position normale "D", elle se montre trop prompte à monter les rapports et on se retrouve bien vite en sixième ou en septième... Elle est aussi lymphatique au rétrogradage. Et, en position "S" (pour Sport), c'est le contraire. La transmission devient un peu trop brutale, maintient trop haut dans les tours le rapport engagé et rétrograde parfois sans ménagement. Bref, Volkswagen devrait dynamiser la position "D" et fluidifier la position "S".

BMW utilise des boîtes plus douces et non moins réactives en "S", voire davantage. Nous déplorons aussi la raideur des trains roulants. Notre version Sportline à pneus taille basse de série était bien sèche sur chaussée ondulée ou inégale. La version Confortline à pneus normaux est bien plus reposante et recommandable.

Pour le reste, on retrouve la nouvelle mini-Golf déjà essayée ici. Ce pur produit Volkswagen arbore une ligne équilibrée, nette, carrée, sans fioritures. L'élégance un peu intemporelle semble primer sur la mode du moment. La Polo se démodera donc lentement. Et c'est très bien ainsi. A l'intérieur, tout est simple, ordonné, sans bavures, avec une qualité de fabrication nettement supérieure à la concurrence. Les matériaux inspirent confiance. Ce sérieux aurait pu, toutefois, s'accompagner de plus de gaieté. Notre modèle d'essai gris foncé à intérieur noir était franchement triste.

Evidemment, si les consommations sont contenues, il n'en est pas de même pour le tarif. Notre modèle Sportline coûtait 20.690 euros, dont 1.600 euros pour la seule boîte DSG. Notre véhicule d'essai était agrémenté en plus de beaux sièges en cuir et alcantara facturés 1.039 euros et d'un GPS - assez lent - à 840. Vu le prix, nous conseillons la version inférieure Confortline à 19.090 euros, qui offre déjà largement l'essentiel et possède l'avantage d'un confort accru. La Confortline offre un rapport prix-équipement plus intéressant et compétitif vis-à-vis de la concurrence.


Modèle d'essai : Volkswagen Polo 1,6 TDi 90 Sportline (5 portes): 19.090 euros (+ 1.600 euros pour la boîte DSG - bonus de 700 euros)
Puissance du moteur : 90 chevaux (diesel)
Dimensions : 3,97 mètres (long) x 1,68 (large) x 1,45 (haut)
Qualités : finition de qualité, comportement dynamique, moteur tonique et sobre, transmission sophistiquée
Défauts : boîte de vitesses trop lente (D) ou trop brutale (S), inconfort sur mauvaise route
Concurrentes : Peugeot 207 1,6 HDi 90 Premium : 18.250 euros : Ford Fiesta 1,6 TDCi 90 Ghia: 18.400 euros

Note : 13,5 sur 20